۶ آذر ۱۴۰۳ |۲۴ جمادی‌الاول ۱۴۴۶ | Nov 26, 2024
Le président de la branche judiciaire iranienne

Hawzah/ Le président de la branche judiciaire iranienne, Seyed Ibrahim Raisi, dénonce le "terrorisme économique" exercé par les États-Unis contre le peuple iranien.

L'agence de presse de "Hawzah" (Téhéran - Iran) – "Le terrorisme économique contre le peuple iranien a été imposé d'une manière qui a même empêché le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'envoyer de l'aide aux personnes touchées par les catastrophes naturelles en Iran", a déclaré lundi Raisi devant les ambassadeurs et représentants des missions diplomatiques à Téhéran, la capitale iranienne.

Ceux qui se proclament comme défenseurs des droits de l'homme dans le monde, a souligné le dignitaire, sont ironiquement ceux qui enfreignent le plus ces droits et soutiennent les régimes qui commettent toutes sortes de crimes.

Plus précisément, Raisi a signalé le soutien des États-Unis et ses alliés à des régimes tels que celui de l'Arabie saoudite, qui bombarde quotidiennement la population civile du Yémen depuis 2015, tout en réprimant sa propre population et en exécutant ceux qui osent critiquer la monarchie des Saoud.

Le responsable du pouvoir judiciaire persan a également rappelé que, pendant plus de 60 ans, Israël, principal allié de Washington au Moyen-Orient, a réprimé et exercé une sorte de régime d'apartheid contre les Palestiniens, dont il occupe la terre, et de tout cela, les États-Unis fournissent toutes sortes de soutien. Il n’est donc pas surprenant que Washington recourt au "terrorisme économique" pour tenter d’atteindre ses objectifs.

En mai 2018, Trump a décidé unilatéralement de retirer son pays de l'accord nucléaire signé en 2015 entre l'Iran et le groupe 5 + 1 (alors formé par les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine, ainsi que l'Allemagne) et, par conséquent, réimposez-vous aux embargos de Téhéran en ce qui concerne son programme nucléaire. Son objectif était de faire pression sur la République islamique pour qu’elle accepte l’introduction de nouveaux termes dans ledit accord.

L'Iran a promis de faire face à la violation flagrante du droit international commise par la reprise "illégale" des sanctions américaines. C'est ainsi qu'en juillet dernier, il avait déposé une plainte auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), qui s'était partiellement prononcée début octobre en faveur du procès intenté par l'Iran, qui réclamait des mesures temporaires contre les États-Unis pour leurs embargos unilatéraux.

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